la cuisine safiote
La cuisine de la ville de Asfi est l'une des plus riches et des plus rafinées du Maroc. Riche d'un croisement de cultures juive, arabe, berbère, cette cuisine possède une infinité de variations gastronomiques qui s'adaptent non seulement aux denrées locales mais aussi à toutes les bourses. L'un des conseils réitérés dans l'éducation donnée par une safiote à sa fille est d'apprendre à faire le "plus avec le moins" bel-qlil eddir kthir "...
Je livre ici quelques recettes familiales, transmises de mère en fille, c'est l'occasion pour moi d'avoir une pensée émue pour ma grand-mère qui était une grande cuisinière. Ma mère, elle, cuisine assez correctement en général, mais elle réserve son grand art pour les jours de fêtes où les occasions spéciales, en particulier quand elle reçoit ses gendres;-)... Elle leur sort le grand jeu et présente ses petits plats de derrière... le canoun. Autrement, au quotidien, c'est l'infâme coccotte minute qui sévit!
Ma grand-mère, quant à elle, savait mettre de la magie dans tous ses mets, de la plus simple salade de tomates marqat hzîna, dite littéralement "la sauce de la malheureuse" (il doit y avoir une histoire intéressante derrière, à retrouver ou à inventer) jusqu'aux plats les plus élaborés et qui lui prenaient des heures de préparation: pastllas, couscous aux sept légumes, carré d'agneau rôti aux épices et au smen, etc... Elle ne manifestait jamais d'ennui ou de fatigue quand elle cuisinait, pourtant elle n'avait pas un caractère facile...
A ces deux femmes et à toutes les safiotes, je voudrais dédier ce petit coin de mémoire culinaire. J'aimerais aussi que d'autres internautes issus de ma ville natale puissent participer à l'élaboration de cet espace afin que cette cuisine du terroir ne se perde jamais
Je livre ici quelques recettes familiales, transmises de mère en fille, c'est l'occasion pour moi d'avoir une pensée émue pour ma grand-mère qui était une grande cuisinière. Ma mère, elle, cuisine assez correctement en général, mais elle réserve son grand art pour les jours de fêtes où les occasions spéciales, en particulier quand elle reçoit ses gendres;-)... Elle leur sort le grand jeu et présente ses petits plats de derrière... le canoun. Autrement, au quotidien, c'est l'infâme coccotte minute qui sévit!
Ma grand-mère, quant à elle, savait mettre de la magie dans tous ses mets, de la plus simple salade de tomates marqat hzîna, dite littéralement "la sauce de la malheureuse" (il doit y avoir une histoire intéressante derrière, à retrouver ou à inventer) jusqu'aux plats les plus élaborés et qui lui prenaient des heures de préparation: pastllas, couscous aux sept légumes, carré d'agneau rôti aux épices et au smen, etc... Elle ne manifestait jamais d'ennui ou de fatigue quand elle cuisinait, pourtant elle n'avait pas un caractère facile...
A ces deux femmes et à toutes les safiotes, je voudrais dédier ce petit coin de mémoire culinaire. J'aimerais aussi que d'autres internautes issus de ma ville natale puissent participer à l'élaboration de cet espace afin que cette cuisine du terroir ne se perde jamais