Sur la trace du poème...
Ceci est la traduction d'une traduction... traduction d'un poème de Lorand Gaspar demeuré secret car jugé impubliable par l'auteur. La seule trace que nous ayons de ce poème est une version arabe (de S. Al Joundi) publiée dans Sol absolu (p. 133 de l'édition Gallimard/poésie 1982). Le secret qui entoure ce poème absent est fascinant. Je dois à Annick G. la tentation de courir après l'énigme et je l'en remercie. Ce qui est encore plus fascinant, c'est que des "triangulations" inattendues se sont constituées, tantôt avec M. D. spécialiste de Lorand Gaspar, tantôt avec H.T. mon merveilleux époux, fin stylisticien et grand amateur de Gaspar.
Voici le résultat de cette quête de traces écritse à plusieurs mains:
Voici le résultat de cette quête de traces écritse à plusieurs mains:
Jour et nuit, nous errons en quête
d’un sanctuaire en ruine rendu à la substance de la terre
dans l’éclat de l’espace et des pierres jaunes
dans l’innocence du corps et du papier
s’ exhale de nos pas un parfum de jasmin et d’amour
sans personne pour en recueillir la fragrance